« Mon restaurant est ouvert de minuit à sept heures du matin environ. On le surnomme « la cantine de minuit », mais pour certains c’est plutôt « la cantine de l’aube ». »

Au fond d’une ruelle du quartier de Shinjuku, un petit restaurant ouvre ses portes à minuit. Le chef vous accueille avec à sa carte toujours le même plat : une soupe de miso de porc et du saké.
Mais si vous désirez autre chose et qu’il a ce qu’il faut en cuisine pour le préparer, vous pourrez déguster un plat délicieux qui vous fera remonter biens des souvenirs.

Vos allez croiser tous types de clients dans cette cantine : des secrétaires, des yakuzas, des stripteaseuses, des comptables, des hôtesses de bar, des stars de cinéma, de théâtre traditionnel, de musique etc… souvent des femmes et des hommes seuls qui attendent de rencontrer la bonne personne.

Dans ce lieu refuge, le chef est bienveillant et a toujours une oreille attentive envers ses clients. Il ne peut pas résoudre tous vos problèmes, mais ses conseils sont toujours accompagnés d’un plat qui vous réchauffe le cœur et l’âme.

Dans un style graphique épuré, Yarō Abe nous plonge dans des scénettes de la vie de monsieur et madame tout le monde, avec ses joies et ses peines. Les histoires ne finissent pas forcement bien à chaque fois mais c’est la vie.

Cette lecture est un vrai moment de bien-être et de poésie qui peut en plus être décuplé : la cantine de minuit est aussi un livre de cuisine (pour reproduire les recettes du chef et goûter aux souvenirs des clients) et une série sur Netflix (pour voir en chair et os vos personnages préférés)